Mais les pouvoirs en place ne sont pas en reste, comme au Vietnam, où les journalistes qui s’expriment sur les réseaux sociaux « sont quasi systématiquement enfermés », ou en Chine, où le gouvernement « continue d’exercer un contrôle strict sur les canaux d’information, en mettant en place des politiques de censure et de surveillance ». La Chine qui reste le pays où on « emprisonne le plus grand nombre de journalistes au monde ». En Europe, RSF cite encore l’Italie, 46e au classement (moins cinq places), qui fait partie des pays qui « orchestrent une mainmise de l’écosystème médiatique ». L’ONG pointe notamment un député de la majorité italienne, conduite par la Première ministre Giorgia Meloni, qui « cherche à acquérir la deuxième agence de presse ». 


*Méthodologie : Le classement mondial de la liberté de la presse est réalisé par un comité d’experts issus du monde universitaire et des médias. Il est établi avec cinq indicateurs, contexte politique, cadre légal, contexte économique, contexte socioculturel et sécurité, évalués sur la base d’un relevé quantitatif des exactions commises envers les journalistes et les médias, ainsi que d’une étude qualitative fondée sur les réponses de centaines d’experts de la liberté de la presse sélectionnés par RSF à une centaine de questions.