Ce don de kit de dépistage de 5000 femmes offert par le ministère de la fonction publique à travers la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale permettra d’éviter environ 250 cancers du col de l’utérus dans le pays.

Dans intervention, le Ministre de la Sante et de l’Hygiène publique, Mamadou Péthé DIALLO a expliqué que pour lutter contre cancer du sein et du col de l’utérus en Guinée, le gouvernement de la transition a mis en place de l’unité d’imagerie de l’hôpital Donka, la mammographie couplée avec un système informatique de dernière génération, un scanner de 64 barèmes (capable de prendre 64 photos chaque millimètre d’un organe par seconde).

« Cette machine qui existe ici à Donka, il y a qu’au Sénégal que nous avons ça dans toute la région de l’Afrique de l’ouest, les autres pays ont des scanners de 32 barèmes qui est de moitié capacité. La partie la plus chère du traitement du cancer, c’est accès au médicament de chimiothérapie. Désormais, notre ministère s’est engagé à travers le budget national de pouvoir mettre ces médicaments à disposition à des prix subventionnés. » Souligne-t-il le Ministre Mamadou Péthé DIALLO

Pour la Première de la République, Mme Laurianne Doumbouya, le cancer de sein est le type de cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.

« En 2020, environ 2,3 millions de femmes ont reçues un diagnostic de cancer de sein et 685.000 sont décédées des suites de cette maladie au niveau mondial. Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquenté des femmes dans le monde. Environ 600.000 nouveaux cas du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année et plus de 300.000 femmes meurent chaque année du col de l’utérus. »

Plus loin, elle a fait savoir que la Guinée a enregistré 400 nouveaux cas de cancer du sein et 400 décès, 2300 nouveaux cas du col de l’utérus et 1800 décès sans compter de nombreux cas.

Pour finir, elle a exhorté les acteurs qui évoluent dans lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus à considérer que la lutte contre ces maladies ne s’arrête pas au simple dépistage mais, elle se poursuit dans la prise en charge médicale, et succincte psychologique et l’accompagnement des patients tout au long de leur parcours de traitement.

Karifa Zoumanigui