Djalikatou Diallo n’aura pas eu des jours tranquilles depuis son soutien annoncé au chronogramme de la transition. C’était le weekend-end dernier, à l’occasion de l’assemblée hebdomadaire du RPG AEC, sa formation politique.

Pour rappel, cette ancienne ministre des droits de l’homme, par ailleurs membre du bureau politique national avait annoncé que les 24 mois du chronogramme sont raisonnables.

Cette annonce qui sonne comme un soutien de la formation politique d’Alpha condé à la junte qui a brutalement écourté le règne de celui-ci, et jeté en prison ses anciens plus proches collaborateurs, a fait l’effet d’une grosse surprise dans l’opinion.

Au niveau des instances de décision du navire jaune, c’est la colère mêlée à la suspicion de voir une ancienne collaboratrice, pourtant jusqu’ici fidèle et loyale, partir chez l’adversaire le plus redouté. Des soupçons amplifiés par le maintien à son poste d’ambassadeur, au Koweit, de Mamadi Traoré, l’époux de dame Djalikatou.

A propos, il faut préciser, que c’est l’un des deux diplomates nommés par Alpha Condé comme ambassadeur, qui garde encore son poste.

Pour revenir à cette prise de parole de Djalikatou jugée inappropriée, on apprend qu’un avertissement lui a alors été adressé.

« Le parti ne saurait se désolidariser de la décision de rejet du chronogramme prise par le quatuor. Nous rejetons les propos de Djalikatou qui ne sont ni consensuels encore moins concertés », précise notre interlocuteur, un des responsables du RPG.

Affaire à suivre !

Mognouma