Une pétition exhorte le chef de l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes pour rétablir l’harmonie, l’unité et la cohésion au sein du pays. Dans un paysage sous-régional marqué par des tensions grandissantes, les signataires de la pétition appelle à une action résolue pour éviter que le Sénégal ne sombre dans l’instabilité.
Plus de 100 universitaires et anciens ministres ont uni leurs voix pour faire une déclaration poignante à l’attention du Président Macky Sall. Leur message est clair et direct : des mesures décisives sont nécessaires pour rétablir la sérénité et l’harmonie au sein de la nation sénégalaise, dans un contexte où les conflits et les signes de recul démocratique se multiplient dans la sous-région. C’est le message à retenir d’une pétition signée par plus de 100 personnalités dont Me Robert Dossou qui appellent à la libération de Ousmane Sonko et les autres détenus politiques au Sénégal.

Une pétition exhorte le chef de l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes pour rétablir l’harmonie, l’unité et la cohésion au sein du pays. Dans un paysage sous-régional marqué par des tensions grandissantes, les signataires de la pétition appelle à une action résolue pour éviter que le Sénégal ne sombre dans l’instabilité. L’appel lancé dans la pétition est le fruit d’un rassemblement hétéroclite d’intellectuels, universitaires, députés et anciens ministres.

Ces personnalités, issues d’Afrique et d’ailleurs, ont uni leurs voix pour exiger la libération d’Ousmane Sonko et pour défendre ardemment les principes fondamentaux de la démocratie. Parmi ces voix éminentes se distinguent Me Robert Dossou, ancien président de la Cour Constitutionnelle du Bénin, Me William Bourdon, Avocat au Barreau de Paris et Honorable Michel Gbagbo, Député de Yopougon, pour ne citer que ceux-là. L’objectif est clair : préserver la vie d’Ousmane Sonko et garantir le respect de ses droits civiques en réclamant sa libération inconditionnelle.

De plus, cette coalition de voix exige également la libération provisoire des autres individus détenus pour avoir exprimé leurs opinions politiques conformément aux garanties constitutionnelles. Pour rappel, Ousmane Sonko a été placé en détention provisoire depuis près d’un mois. Sa situation a pris une tournure dramatique, car depuis le 31 juillet 2023, il a entamé une grève de la faim en signe de protestation contre sa détention. Une décision qui a eu des conséquences sévères sur sa santé, le conduisant finalement aux urgences médicales le 6 août 2023.