Le ministère de l’éducation pré-universitaire et de l’alphabétisation, a procédé à l’installation des caméras de surveillance dans des centres d’examens, pour davantage lutter contre la corruption en milieu scolaire. Cette mesure est mal perçue par beaucoup d’observateurs qui déplorent l’insuffisance des établissements scolaires à travers le pays. Le ministre Guillaume Hawing ne reste pas sans mot.

Le patron du MEP-UA soutient d’abord que la qualification du système éducatif guinéen dans sa globalité, constitue la «seule priorité» pour son département.

«La rénovation des écoles, la formation des formateurs sont nos priorités. Et jusqu’à présent nous n’avons pas interrompu la formation des formateurs. L’école guinéenne je l’ai toujours dit elle est comateuse, nous avons fait combien de mois les formateurs ne peuvent pas former? Pendant les vacances nous formons les formateurs. Cela n’est pas vu, ce n’est pas dit et c’est une priorité des priorités. Au moment où je vous parle nous sommes en train de construire (1000) mille écoles sur toute l’étendue du territoire», a annoncé le ministre.

De l’avis de plusieurs observateurs, le montant investi dans l’installation de ces caméras de surveillance dans plusieurs centres d’examens, pouvait permettre de construire plusieurs écoles à travers le pays. Sur ce sujet qui brûle les lèvres actuellement, Guillaume Hawing s’est montré très en colère contre les médias qui ont affirmé que 700 millions de francs guinéens ont été débloqués par le MEPU-A dans le cadre de l’installation de ces caméras.

«Nous avons un directeur du service d’examen qualifié, c’est lui qui a développé cela (cameras de surveillance ndlr), nous n’avons donné aucun francs, mais personne n’a cherché à savoir, personne n’est venu poser la question combien vous a permis de faire cela. Les gens ne vont pas à la source de l’information et quand ils ne vont pas à la source, ils vont diffuser des fausses informations», a regretté le ministre dans “On refait le monde” sur Djoma