En ce qui concerne le niveau exécution du chronogramme électoral, Etienne Soropogui dément les propos du ministre. «Il n’y a que lui qui voit que sa évolue . Absolument rien n’avance par rapport au calendrier du retour à l’ordre constitutionnel», a-t-il mentionné.

Et d’ajouter: «J’ai entendu parler de près de 6 mille milliards, cela ressemble à une rançon mais pas à un budget . C’est comme un gangster qui attrape un otage et dit pour que je vous le rende il faut payer telle somme. Quand tu organises une élection présidentielle en Guinée, tu te retrouves autour de 50 millions Usd et ce coût là c’est quand tu veux partir de rien. Ce montant est vraiment dérisoire» a-t-il mentionné Etienne Soropogui dans l’émission Mirador de la radio Fim Fm.

Par ailleurs, le leader politique est revenu sur le retrait des forces vives des négociations avec le gouvernement. «On a discuté et finalement ça n’a pas marché. Je sais que le peuple de Guinée aujourd’hui comprend que nous avons fait le maximum d’efforts, nous avons suffisamment montré notre bonne foi à trouver une solution apaisée pour notre pays malheureusement, cela n’a pas été le cas. La conclusion qu’il faut tirer de ça, c’est qu’ il est inadmissible pour nous de discuter avec un quelconque acteur. C’est fini ça. Parce que si les religieux n’ont pas été capables, des gens que nous respectons , qui étaient engagés à travailler pour nous mettre ensemble, ils n’ont pas pu alors avec un acteur local c’est terminé. Parce que ça ne sert à rien. Donc, si nous devons aller dorénavant au cadre de dialogue avec ce gouvernement, ça doit se faire directement avec nos partenaires de la CEDEAO et le G5», a laissé entendre le leader de Nos Valeurs Communes.