Hommage aux grands hommes quand ils sont vivants ou ne sont plus avec nous. C’est ma première fois dans ma carrière de journaliste que j’accouche quelques lignes, je pense que je le fais à juste titre pour quelqu’un qui a été important pour notre pays et qui mérite amplement.

Ce samedi 18 février 2023, je venais à peine de me réveiller quand mon téléphone a crépité en  m’annonçant votre décès par l’un de nos amis communs, il était 7h 25 mn. Tout de suite, je me suis mis à appeler vos collaborateurs proches et certains membres de votre famille biologique pour la confirmation de cette nouvelle fatidique. Je suis reste à plusieurs minutes à bout de souffle. Quelques minutes j’appelle votre responsable à la logistique, Monsieur Mohamed Saïd Touré, il me décroche et il me confirme.

«Une triste nouvelle, Ibrahima Sory Bangoura est décédé ce samedi. Repose en paix cher collègue. Décès survenu à l’hôpital de Kamsar.». Dépassé, je frémis. Ce mouvement inhabituel a attiré l’attention de tous mes voisins qui sont venus me demander. Les regards braqués sur moi, je partage la nouvelle, tout le monde est abattu.

Grand frère Ibrahima Sory Bangoura s’est éloigné de nous. Mais, est et demeurera en nous. Bob Marley disait :« Ne vis pas pour que ta présence se fasse remarquer. Mais pour que ton absence se ressente». Donc, Ibrahima Sory Bangoura a pris congé de nous. Mais, il n’est pas mort. Et il ne le sera jamais. Ce grand cadre compétent, loyal, serviteur, exemplaire de l’administration guinéenne, avec un parcours brillant et exceptionnel s’en est allé au moment où nous avons encore besoin de lui. Ibrahima Sory Camara était un cadre dévoué au service de la Guinée et des Guinéens.

Grand frère, tu n’es certes plus parmi nous physiquement, mais tu restes avec nous. Donc, pour moi, tu n’es pas mort. Tes œuvres vont t’imortaliser, tes positions serviront toujours de référence. Ton enseignement au droit d’aînesse, ton sens moral, ton sourire caché derrière ton masque, tes lunettes, vont nous manquer à jamais. Les témoignages concordants sur ta personne prouvent qui tu étais.

Même si je vide l’encrier, je ne pourrai finir de décrire Ibrahima Sory Bangoura mes Condoléances aux familles biologique et professionnelle du défunt, ainsi qu’au peuple de Guinée, tout entier.

Comme dirait l’autre: « la bonne sauce ne dure pas dans la marmite.». Vos enfants doivent être fiers de leur papa, vos femmes doivent être fières d’un mari comme vous.

Répose en paix mon directeur général. Que la terre de Guinée que vous aviez tant aimé et servi avec dévotion et loyauté vous soyez légère.

Mohamed Camara, Journaliste