Le procès enclenché par les avocats de Kassory Fofana et ses anciens ministres, contre le parquet spécial s’est ouvert ce mardi 19 avril 2022, devant le premier président de la CRIEF, pour obtenir la mise en liberté de leurs clients. Mais les débats n’ont pas duré longtemps avant que le juge ne renvoie le procès pour 48 heures. Me Dinah Sampil, l’un des avocats des prévenus, est revenu sur les motifs de cette décision.
La demande formulée par le pool d’avocat de Kassory et compagnie qui consiste à demander et à obtenir la mise en liberté de ces derniers. Pour des motifs, disent-ils : « tirés de la mauvaise procédure mise en place par le parquet spécial. »
Mais dès l’ouverture du procès après une intervention de la partie civile, « le parquet a formulé une demande de renvoi pour 48 heures, au motif qu’il n’est pas prêt au niveau de ses moyens de défense », a expliqué l’avocat dans l’émission de nos confrères de Djoma TV.
Sachant que tout justiciable peut demander pour des motifs qui lui sont personnels le renvoi d’un dossier. Dinah Sampil rappelle tout de même, que le parquet et le juge de référé savent que les référés se tiennent d’heure à heure. Malgré cela, « dans le cas espèce, le juge a bien voulu accorder au parquet spécial le renvoi de ce dossier à jeudi de cette semaine », souligne me Dinah Sampil.
Enfin, me Dinah Sampil rassure qu’ils sont à un niveau inférieur par rapport aux marges de moyens dont ils disposent.
« Nous ne sommes que dans un pan très important certes, mais infiniment petit dans la marge des moyens dont nous disposons et que nous comptons faire valoir devant la Cour. Si la demande de mise en liberté n’est pas acceptée par le président de la Cour, nous avons la possibilité de relever appel de sa décision et d’aller devant le deuxième degré de juridiction. C’est-à-dire en appel, toujours au sein de la même Cour. »