L’ultimatum de la CEDEAO à la junte militaire est arrivé à son terme ce lundi 25 avril. Le Comité national pour le rassemblement et le développement national (CNRD) n’a jusqu’à présent pas officialisé le chronogramme de la transition.
Le président du Parti pour l’espoir et le développement national (PEDN) estime que si l’organisation sous-régionale mettait à exécution ses menaces, la Guinée allait en pâtir.
L’ancien Premier ministre affirme qu’il fait partie de ‘’ceux qui ont mis les mécanismes des sanctions à la CEDEAO. Parce que le protocole sur la prévention, la gestion et le règlement des conflits, c’est venu de moi. Le protocole additionnel sur la bonne gouvernance, c’est mon initiative. L’un condamnait les coups d’Etat systématiques avec les sanctions et l’autre condamnait les coups d’Etat civile, c’est-à-dire tout ce qui est dérive dictatoriale des civils’’.
A l’en croire, ‘’si la CEDEAO applique des sanctions contre la Guinée, ça fera. Ça fera mal dans nos relations avec les pays d’à côté. Prenez ce qui arrive au Mali. Ce qui est nouveau là-bas, c’est l’UMEOA aussi qui a pris les mêmes sanctions contre le pays. Le Mali étant un pays enclavé, prenait ses marchandises au Sénégal, regardez les conséquences que ça fait’’.
Source VisionGuinee.Info