” Mon garçon, je l’ai perdu de vue depuis avant-hier nuit. Comme il fait le gardiennage, nos heures ne concordent pas. Moi, je passe la journée à l’université et lui à son lieu de travail. La nuit, je trouve qu’il est rentré ou sorti, ce qui fait qu’on ne se voit pas parfois”, dit le père du défunt inconsolable.
Sur la question liées aux raisons qui ont poussé le jeune homme à mettre la corde au cou, M. Sow dit ne pas les connaître. Puisque, selon lui, son fils entretenait de bonnes relations avec tout le monde.
” Sa femme et ma jeune sœur l’ont appelé au téléphone, mais il ne répondait pas. C’est lorsque nous sommes sortis au niveau de la terrasse, on a entendu le téléphone entrain de sonner, qu’on a ouvert la porte. Ainsi, on l’a trouvé pendu. Il ne se plaignait de rien, il n’y avait aucun conflit entre lui et quelqu’un d’autre”, souligne-t-il.
Informé, le chef secteur de Bentourayah s’est rendu sur les lieux pour procéder au premier constat avant d’informer sa hiérarchie.
” On a demandé son père, sa mère, sa femme, personne ne connait ce qui s’est passé pour qu’il se retrouve comme ça. Toutes les autorités sont informées”, confie Abou Camara.
Le défunt, âgé d’une trentaine d’années, laisse derrière lui une veuve et une fille.
De Coyah, Ben Youssouf Keita pour avenirguinee.org