« Nous n’avons reçu jusqu’à ce jour aucune notification, aucune interdiction officielle, aucune explication même la moindre qui justifie le refus catégorique de laisser sortir Ibrahim Diallo du territoire national », a-t-il expliqué dans l’émission Mirador de la radio FIM FM.

A la question de savoir pourquoi Ibrahim Diallo a été empêché de voyager vu qu’il n’existe pas d’interdiction officielle, Me Alseny Aissata Diallo apporte des précisions : « N’oubliez pas qu’ils ont été jugés pour des faits qui leur ont été reprochés. Ibrahim Diallo, Foniké Mengué et compagnie ont été innocentés puis libérés parce que les faits n’étaient pas du tout établis. Mais il y avait eu une fameuse interdiction qui avait été prise auparavant contre eux. Mais vu qu’ils ont été jugés, innocentés et libérés, cette interdiction devrait tomber comme un château de cartes aujourd’hui. Et c’est toujours cette interdiction qui avait été prise par le procureur, c’est ce qui est entrain de jouir de ses effets jusqu’à maintenant. Donc on ne comprend pas pourquoi cette interdiction tient toujours. »

Par rapport aux démarches menées pour rétablir, Ibrahim Diallo dans ses droits, Me Alseny Aissata Diallo affirme qu’ils avaient adresser une demande d’intervention auprès du procureur général afin qu’il donne des réquisitions pour lever l’interdiction de sortir.

« On a fait cette demande là, on a même fait un projet de réquisition pour ne pas qu’ils perdent le temps à faire cela. Quand on a soumis il n’y avait pas de problème. On pensait qu’il ne restait que la signature, il a confié le dossier à un de ses avocats généraux pour la suite à donner et apparemment tout allait bien. Il a demandé des points de diligence pour qu’on lui ramène le dossier et qu’il signe. Malheureusement, le jour de la signature on a passer toute la journée jusqu’à 20h devant la porte de son bureau. Nous avons finalement compris qu’il ne voulait pas nous recevoir. Donc il n’y a pas eu de suite favorable à notre requête », a-t-il renchérit.