secrétaire général de la FESABAG exprime sa préoccupation par rapport aux conditions de vie des fonctionnaires guinéens.
Au lendemain de la décision du gouvernement de diminuer les prix de certaines denrées alimentaires, Abdoulaye Sow estime que l’Etat doit aller au-delà de ces efforts.
Pour le syndicaliste, la conjoncture actuelle ne permet pas aux fonctionnaires de faire face aux tarifs fixés.
“Aujourd’hui, vu la situation des travailleurs guinéens, il est indispensable voire nécessaire que l’Etat fasse des efforts pour aller au-delà des prix classiques qui sont fixés selon la conjoncture internationale pour que le Guinéen puisse être soulagé pendant ce mois de Ramadan”, a lancé Abdoulaye Sow joint par notre rédaction.
Pour procéder de manière stratégique à la baisse des prix, ce responsable de la FESABAG fait des propositions aux autorités.
“Nous avons demandé à ce que l’Etat fasse des efforts qui consistent à voir dans quelle mesure l’Etat peut diminuer les prix pour la circonstance ne serait-ce que pour le mois de ramadan ou mettre à la main à la poche pour permettre aux fonctionnaires de faire face à cela, ou abandonner certaines taxes cela va avoir une influence sur les prix qui sont appliqués”.
Abdoulaye Sow estime qu’il est nécessaire pour le gouvernement et le syndicat de se retrouver autour de la table pour échanger sur ces prix.
En ce qui concerne la suite des négociations pilotées par le Conseil national du dialogue social, le secrétaire général de la FESABAG rassure de la bonne volonté des autorités. “Nous avons été appelés, des dispositions sont en train d’être prises pour qu’on soit autour de la table, pour cela, il n y a pas de problème”.
