Le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a publié son dernier rapport couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2024. Ce rapport dresse un tableau préoccupant de la situation politique et des droits humains dans plusieurs pays de la région, notamment en Guinée.
Initialement prévu pour le 31 décembre 2024, le retour à l’ordre constitutionnel pourrait être reporté “jusqu’en 2025 au moins”, a déploré l’ONU en faisant référence à une déclaration du Premier ministre, Bah Oury.
En ce qui concerne la situation générale des droits humains, le rapport souligne “l’érosion continue de l’espace civique et politique” dans les pays en transition politique.
“Dans ces pays, les manifestations ont été interdites et la liberté d’expression de plus en plus restreinte. (…) En Guinée, le 28 février, le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa, a été condamné en appel à trois mois d’emprisonnement, dont un mois et six jours d’emprisonnement ferme, le reste avec sursis, pour participation à un rassemblement public non autorisé et menace à l’ordre et à la sécurité publics. Il a été libéré le 28 février. L’annonce de sa condamnation a déclenché une manifestation de deux jours pour sa libération.”