« Au nom de tous les Américains », Kamala Harris a lancé jeudi un message d’unité en acceptant l’investiture du Parti démocrate, en conclusion de la convention nationale démocrate.
« Je promets d’être la présidente de tous les Américains« , a dit la vice-présidente de 59 ans, vêtue d’un tailleur-pantalon sombre, dans les ovations assourdissantes des milliers de délégués.
« Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre« , au nom de ceux « qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et veillent les uns sur les autres, au nom de tous ceux dont l’histoire ne peut s’écrire que dans la plus grande nation du monde, j’accepte votre nomination pour devenir présidente des Etats-Unis« , a lancé Harris devant une foule transcendée.
La présidentielle de novembre est l’occasion de « tracer un nouveau chemin« , a dit la candidate, s’adressant à toutes les « personnes aux différents points de vue politiques qui nous regardent ce soir« , dans le discours le plus important de sa vie.
Elle a dit s’adresser à toutes les « personnes aux différents points de vue politiques qui nous regardent ce soir ».
« J’ai vu comme le monde la traitait parfois. Mais ma mère n’a jamais perdu son calme. Elle était forte,courageuse« , a affirmé la candidate qui a aussi dit avoir appris d’elle « à ne jamais (se) plaindre de l’injustice, mais à agir contre« .
Kamala Harris a évidemment attaqué avec force son adversaire républicain.
« Nous savons à quoi ressemblerait un second mandat de (Donald) Trump. Tout est écrit dans le Projet 2025« , a-t-elle déclaré en référence à un programme ultraconservateur confectionné par des proches du milliardaire dont l’objectif est, selon elle, de « ramener notre pays des années en arrière« .
« Contrairement à Trump, je ne ferai pas ami-ami avec les dictateurs« , a-t-elle encore déclaré, en promettant son soutien à l’Ukraine et à Israël, mais aussi l’ »autodétermination » pour les Palestiniens.
La vice-présidente a parlé de réformer un système d’immigration « défaillant », de promouvoir une économie « qui permette à chacun de réussir » et de rétablir une garantie du droit à l’avortement dans tout le pays.
L’essentiel pour elle n’était pas de détailler un programme, mais bien de convaincre l’Amérique de sa stature présidentielle.
« Je serai une présidente qui nous réunit autour de nos plus hautes aspirations. Une présidente qui dirige et écoute », a déclaré Kamala Harris.
Avec AFP