La ZLECAf, Mastercard et TradeMark Africa s’associent dans l’objectif de faciliter la participation des jeunes et des femmes à la chaîne de valeur de la pêche.
Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en partenariat avec la Mastercard Foundation et TradeMark Africa, a annoncé un programme de pêche visant à autonomiser les femmes et les jeunes dans sept pays africains. Ce programme de quatre ans, d’environ 100 millions de dollars, permettra de créer plus de 240 000 opportunités de travail et stimuler le commerce du poisson et des produits de la pêche, ont indiqué les trois partenaires.
Selon eux, il offrira des formations, facilitera l’accès aux marchés et aux financements, catalysera les liens de la chaîne d’approvisionnement, créera des solutions numériques, simplifiera les régimes commerciaux, renforcera la conformité aux normes et permettra un accès rationalisé aux marchés transfrontaliers. Intitulé « autonomisation économique des femmes et des jeunes dans le secteur de la pêche », le programme est conçu pour répondre aux défis structurels auxquels les femmes et les jeunes sont confrontés lorsqu’ils participent à la chaîne de valeur de la pêche.
C’est TradeMark Africa, une organisation africaine d’aide au commerce, qui mettra en œuvre le programme au profit des petites, moyennes et microentreprises (PME) au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, en République démocratique du Congo, en Zambie, au Nigeria et dans certains États insulaires. Le programme a été annoncé lors de la 14e réunion du Conseil des ministres du Commerce extérieur de la Zone de libre-échange continentale africaine qui s’est achevée, fin juin, à Zanzibar en Tanzanie.
Le secteur de la pêche en Afrique joue un rôle majeur dans la sécurité alimentaire de millions de ménages. Selon la Banque mondiale, l’industrie emploie au moins 12 millions de personnes. La majorité d’entre elles seraient des femmes impliquées dans la transformation, la commercialisation et les processus post-récolte.
Avec dpa-news