À quelques jours de la célébration de l’an 3 du CNRD au pouvoir en Guinée, le Directeur général de la poste-Guinée SA s’est prononcé sur le bilan des nouvelles autorités qu’il qualifie globalement positif. C’était en faveur d’une interview qu’il a accordée au reporter du site guineeprogres.net, dans son bureau au Ministère des postes et télécommunications ,ce vendredi le 23 Août 2024.

Aujourd’hui, le CNRD célèbre sa troisième année de prise de pouvoir quel bilan peut-on retenir ?
« Merci d’abord de m’avoir permis de m’exprimer sur votre site d’informations et dans votre journal pour parler d’une situation extrêmement importante de la vie de la nation. A la prise du pouvoir le 5 septembre 2021, par le Comité National de Rassemblement pour le Développement CNRD, à sa tête le général Mamadi Doumbouya , à l’époque colonel, a pris un ticket sans retour pour aller lutter contre la gabegie, en faveur de l’Unité Nationale, la Paix, surtout lutter contre la corruption en faveur du développement socio-économique de notre pays. Ce qui a fait qu’il s’est fait entourer par des hommes capables de l’aider dans sa mission.

Quand vous me demandez aujourd’hui le bilan du CNRD après trois ans de gouvernance, je vais me référer d’abord au passé récent de la Guinée avant sa prise du pouvoir, un passé qui était teinté de corruption, de division ethnique dans le pays, la paix et la cohésion sociale étaient aussi menacées. Aujourd’hui, la Guinée a retrouvé son bien-être, la paix et la cohésion sociale, elle a retrouvé son chemin de développement.
Je me permets de dire aujourd’hui, sans trop parler, que le bilan du CNRD est globalement positif sur tous les axes, je donne seulement cela, un seul exemple c’est le projet Simandou que le général de corps dArmée le Président Mamadi Doumbouya Oumé a lancé, c’est un projet intégrateur de notre économie, où tous les pans de l’économie nationale vont se retrouver. Alors, le bilan est globalement positif.

« Je vais d’abord demander aux Guinéens de se calmer pour qu’on puisse privilégier d’abord le schéma mis en place par le CNRD pour faire une transition réussie en Guinée, dans l’histoire politique des nations, ce sont les militaires qui ont posé les bases d’un développement réel de tous les Etats du monde entier, quand vous prenez l’exemple de la France, c’est Charles de Gaulle, qui a posé les bases de la démocratie, où il y a eu des actions fortes qui continuent à défier le temps.
C’est Charles de Gaulle qui a posé des bases de développement du pays. Et je pense bien que l’armée est mieux placée aujourd’hui pour aider la Guinée à avoir des routes, pour développer d’autres infrastructures comme les télécommunications, le secteur postal, et de donner de l’eau a la Guinée, le courant; les ministères sont les mieux placés.
Nous avons connu plusieurs transitions militaires, des transitions militaires qui ont commencé en 1984 avec le Général Lansana Conté, nous avons eu la Guinée, elle se trouvait à sa mort et on a vu aussi un jeune capitaine, Moussa Dadis, qui va prendre le pouvoir, qui a suivi celui du Général Sekouba Konaté, on était précipité pour aller vers les élections, qui ont permis à Alpha Condé d’être au pouvoir, et voici le résultat où on était.
Moi, je pense que nous devons plutôt nous donner la main, pour accompagner cette transition, afin qu’elle puisse poser des bases solides en faveur du développement national, de l’unité nationale et de la société sociale ».

Quelle lecture faites-vous de la situation sociopolitique de la Guinée ?

«Vous savez, dans tous les états du monde par l’histoire où il y a des transitions, il faut tout accepter qu’il y a des camps qui, par rapport bien sûr à l’intérêt de la nation, des camps qui s’opposent, où chacun a son idéologie politique, mais ce qui est extrêmement important, c’est de privilégier le calme dans le pays pour favoriser une transition réussie dans le pays. Cest pour ça qu’il faut saluer aussi le CNT sous la direction du Dr Dansa Kourouma, qui a réussi à faire un avant-projet de la transition, où ils ont tenu compte de toutes les réalités du pays. Une transition qui n’est pas copiée d’une transition européenne. Ils ont tenu compte des réalités du pays, de nos coutumes, de nos traditions, pour élaborer un avant-projet qui sera soumis à un référendum populaire ».

Interview réalisée par Kerfala Touré 626 41 92 88