La durée de cette transition fera l’objet d’échanges également entre les participants, et les chefs militaires auraient demandé au moins deux ans pour un retour progressif des populations déplacées dans leurs localités d’origine. C’est un processus qui se veut inclusif pour une réussite de la transition, selon le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a animé une conférence de presse sur le processus samedi 26 février.

Les représentants des différentes couches de la société, communément appelés forces vives, les représentants des déplacés internes participeront à cette rencontre. Ils examineront et adopteront les propositions de la commission technique sur la charte et l’agenda de la Transition.

«Toutes les actions importantes de réforme de sécurité ont été consignées dans l’agenda de la Transition et donc il n’y aura pas une feuille de route particulière à partir de l’adoption de la charte», explique le lieutenant-colonel Daba Naon, du MPSR.

La durée de la Transition devra tenir compte de l’amélioration du climat sécuritaire, selon le lieutenant-colonel Daba Naon. La hiérarchie militaire aurait demandé un délai de deux ans pour permettre un retour progressif des personnes déplacées dans leurs localités.

«Et c’est de façon responsable qu’à l’issue de ces assises, on puisse ensemble déterminer d’une durée qui soit raisonnable et qui permette de réaliser les missions, au moins qui permette de pouvoir aboutir à un ordre constitutionnel normal, dans un climat apaisé pour l’entreprise.»

Cette rencontre sera suivie de l’investiture, sans surprise, du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba comme président de la Transition.

RFI