Les réactions autour de la dissolution du FNDC continuent d’alimenter l’actualité guinéenne. Chez nos confrères de RFI, le porte-parole du Gouvernement de la transition a justifié la décision du ministre de l’Administration de Territoire et de la Décentralisation.

Pour Ousmane Gaoul Diallo, il n’est pas question de laisser quiconque, « entraîner le pays dans une forme de violence qui ne dit pas son nom ».

Justifiant la décision de Mory Condé, le porte-parole du gouvernement rappelle les manifestation violentes du FNDC les 28 et 29 août dernier. « Vu ce qui s’est passé à la suite de cette manifestation interdite qui a fait 5 mort, justifie clairement les craintes que l’Etat avait de laisser les manifestations se dérouler. Nous savons d’où nous venons et ce que nous avons hérité comme pays et nous connaissons aussi où se trouve la crise. C’est pourquoi le Gouvernement s’évertue à rappeler systématiquement la bonne disposition à trouver des mécanismes des résolutions de la crise autre que la manifestation », déclare-t-il

Le droit de manifester n’a jamais été remis en cause, cependant soutient, Ousmane Gaoul, « nous, en tant que responsable, nous étudions le contexte de la Guinée. Partout dans le monde les gouvernements prennent des dispositions en fonction de la situation et la lecture qu’ils font du contexte du moment pour dire telle ou telle activité même légale doit être contrôlée interdite ou différée, c’est le plus important » a fait savoir le porte-parole du Gouvernement guinéen.

Ben Bella