Malgré la polémique, Jeune Afrique (JA) en rajoute une couche. La récente déclaration du chef de l’Etat bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la Cedeao, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron dans son pays relative à la réduction de la durée de la transition guinéenne de 36 à 24 mois n’a pas encore fini de livrer tous ses secrets.

L’on se souvient que le gouvernement guinéen avait aussitôt démenti la déclaré du président Embaló et assuré qu’il n’en avait jamais été question lors du séjour du président Embaló en Guinée. Qui dit alors vrai dans cette affaire ?

Dans un article intitulé : ‘’Guinée : pourquoi Mamadi Doumbouya a démenti l’accord avec la Cedeao’’ publié par Jeune Afrique, il révèle qu’un accord avait bel et bien été trouvé entre le président en exercice de la CEDEAO et le patron de la transition guinéenne (Colonel Mamadi Doumbouya).

« Selon nos sources, un accord a bel et bien été trouvé le 20 juillet entre Mamadi Doumbouya et Umaro Sissoco Embaló. Lors d’un entretien entre les deux hommes, ces derniers se sont en effet entendus sur une transition d’une durée de 24 mois. Le Bissau-Guinéen avait toutefois accepté de laisser son homologue en faire lui-même l’annonce au public. Ce n’est que devant le long silence de Mamadi Doumbouya qu’Umaro Sissoco Embaló s’est décidé à vendre la mèche, huit jours plus tard, le 28 juillet, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron dans son pays. Un épisode que le gouvernement guinéen aurait vécu comme un passage en force. Regrettant en coulisses que la forme diplomatique n’ait pas été respectée, Mamadi Doumbouya a ainsi préféré démentir tout accord et s’opposer officiellement à l’organisation ouest-africaine », écrit Jeune Afrique.

Plus loin, le journal mention (JA) mentionne que les discussions se poursuivent toutefois entre la Guinée et l’institution oust-africaine (CEDEAO) « et, surtout, entre les deux chefs d’État ».

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