Ha que les mauvaises habitudes ont la vie dure chez nous. Tenez ! Nombreux sont les chefs d’entreprise infiltrés dans les rouages de la haute sphère de l’Administration publique Guinéenne et qui pratiquent des méthodes pas très catholiques pour s’enrichir sur le dos de l’État Guinéen. En effet, Il n’est de secret pour personne de comprendre que le retard cruciale de la Guinée en terme de développement est causé par des petits malins à travers des actions de détournement dont ils se livrent pour des intérêts personnels et égoïstes.Ce qui impacte negativement la mobilisation des recettes et orchestre la fuite des capitaux. Et c’est pourquoi, nous alertons les autorités de la transition, particulièrement le ministère du budget , le ministère de l’économie et des finances, la direction Générale des douanes et la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) de prendre des mesures idoines pour faire le barrage contre ces mauvaises pratiques. Mais, de quoi s’agit il au fait ?
Notre rédaction a été récemment alerté par des sources concordantes sur des cas qui serait en exécution par certains chefs d’entreprise qui ont bénéficié des contrats avec l’État Guinéen.Selon nos sources bien introduites dans cette nébuleuse affaire, certains chefs d’entreprise abuseraient de la largesse de l’État Guinéen à travers leur comande de matériels et équipements (camions , machines et des véhicules), immatriculés en IT. Notre source révèle que les matériels et équipements bénéficiaires de ces immatriculations temporaires sont souvent détournés des lieux précis d’exploitation pour d’autres fins. Ces matériels et équipements sont mise en exploitation auprès des compagnies minières. Une situation qui doit interpeller le BREP de la douane (bureau du régime économique et particulier) .Cette direction, pour des questions de transparence, doit régulièrement déployer des missions de contrôle sur le terrain afin de savoir exactement si des engins roulants qui sortent du port de Conakry avec des avantages liés à cela ,sont raisonnablement utilisés dans les projets de l’État et non pas pour servir des opportunistes qui seraient entrain d’accumuler des fonds dans la location de ces engins.

À quand donc la fin de la délinquance financière en Guinée ? C’est la grande question.
C ‘est lieu d’organiser des audits sous la haute autorité et conduire la CRIEF à réprimander les auteurs.
Nous y reviendrons…

Sylla a Kalil,pour www. Conakrynews.org 625444534