Rien ne va entre le ministre de la justice, le garde des sceaux et les avocats de la défense du procès du massacre du 28 septembre 2009.Ces derniers ont suspendu leur participation au procès et réclament une aide juridictionnelle aux autorités.
Pour le ministre Alphonse Charles Wright, il n’en est question que l’Etat paie ce qui n’est pas de droit. Ce lundi 05 juin 2023, ces deux protagonistes étaient dans les médias interposés pour interpréter diversement la loi sur l’aide juridictionnelle.
« si les avocats ne viennent pas, ce que la loi décide c’est ce qui se fera. Ce qui est quand même fondamental, je le réitère encore, on ne peut pas demander à l’État ce qui n’est pas de droit. Je n’aime pas trop revenir là-dessus.
Nous avons pris en compte un élément quand les avocats ont dit qu’ils ont des problèmes au niveau de la salle d’audience, ce qui a été corrigé puisque ça n’a jamais été dit au préalable qu’ils avaient des problèmes.
Nous nous acquittons de nos obligations à chaque fois que c’est nécessaire. Une fois de plus le département de la justice reste très ouvert par rapport à quoi que ce soit mais une fois de plus, on ne peut pas exiger à l’État ce qui n’est pas de droit. Ce sont des choses que je ne discuterai pas. Les débats vont se poursuivre, si les avocats ne viennent pas, ce que la loi décide c’est ce qui se fera », a-t-il laissé entendre le ministre Charles Wright.
Pour l’heure, le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry a renvoyé l’audience au lundi 19 juin 2023.
Affaire à suivre
Mariame Soumah