Ces tentatives de fraudes sont survenues lors du CEE au lycée Collège Alpha Yaya Diallo et le BEPC au lycée Collège Général Lansana Conté et Mariame Lamah.Après la lecture du greffier en chef, c’est Nestor Sagno surveillant au lycée Collège Général Lansana qui a été appelé a la barre. Lui qui aurait photographié le sujet et l’envoyer dans un groupe WhatsApp.
À la question de savoir, s’il reconnaît les faits qui lui sont reprochés, l’accusé a nié les faits en déclarant ceci : » je n’ai jamais fait de fraude. Je détenais seulement mon téléphone ,mais je n’ai jamais fait de fraude ».
Comme lui, Monique Kolié et Zaoro Monemou ont également rejeté les accusations.
Les arguments que le procureur a réfutés d’un revers de la main. Pour lui , les accusations sont bien fondées contre ces personnes.
C’est pourquoi, dans sa réquisition, il a demandé de condamner » Nestor Sagno, Zaoro Maomou et Madeleine Haba, tous deux surveillants à un an de prison ferme et au paiement de 2 millions 500,000fg chacun. Et Monique Kolié, candidate au baccalauréat à 1 an de prison ferme.
Après avoir écouté toutes les parties, le juge audiencier a prononcé la sentence.
Monique Kolié a été déclarée coupable du délit de fraudes aux examens et concours publics, et Nestor Sagno coupable de tentatives de fraudes dans un examen ou concours public,Zaoro Maomou et Madeleine Haba coupables des faits de complicité de fraude dans un examen ou concours public.
Pour la répression, il a condamné Monique Kolié, Nestor Sagno et Zaoro Maomou à 6 mois d’emprisonnement ferme et au paiement de la somme de 500 000 gnf d’amende.
Madeleine Haba, quant à elle, écope d’un an assorti de sursis et au paiement de la somme de 2 millions d’amende. Philomène Haba la lycéenne arrêtée lors de l’examen d’entrée en 7ème année a été aussi condamné à 6 mois de prison ferme.
Une décision saluée par André Fara Fomba Tinguiano, substitut du procureur près le tribunal de première instance de N’Zérékoré
« La moitié de la peine a été requise par le ministère public. C’est donc un signal fort qui vient d’être donné pour les éventuels candidats à la fraude.Nous n’allons pas tolérer un seul candidat ou enseignant qui va se permettre d’agir ainsi.Nous voulons des hommes dignes et honnêtes pour diriger ce pays ».
Un sentiment partagé par l’avocat de la défense, Me Albert Delamou, qui a salué la sentence et pense que la loi a été dite dans cette affaire.
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