Alphonse Charles Wright a annoncé la levée des sanctions contre les magistrats et les gardes pénitentiaires. La mesure entre en vigueur ce jeudi 20 juillet 2023. Plusieurs magistrats et gardes pénitentiaires du pays ont été suspendus ces derniers temps par le ministre de la Justice. Certains pour des fautes lourde ou des fautes professionnelles.
Ces sanctions ont toujours été rendues publiques. Les plus célèbrent parmi les « fautifs », sont le juge Mohamed Diawara, président de l’Association des magistrats de Guinée et son vice-président, Abdoulaye Israël Kpogomou.
Kpogomou avait été suspendu de ses fonctions de procureur de Labé, pour avoir maintenu une personne acquittée en prison. Celui-ci a trouvé la mort par la suite en détention. Mais Abdoulaye Israël Kpogomou avait accusé le ministre de chantage et séquestration en vers les magistrats. Une manière de régler son compte au ministre qui l’a suspendu.
Les gardes pénitentiaires sont souvent suspendu pour complicité d’évasion, corruption ou vente de drogue dans les prisons du pays.
Ces sanctions avaient déclenché une sorte d’antagonisme entre lui et ses collaborateurs. Alors, Charles Wright veut faire la paix avec eux. C’est pourquoi, il lève leurs sanctions et espère que chacun apprendra de ses erreurs. Le garde des Sceaux se veut une référence de “pardon”, selon lui après avoir obtenu une « reconnaissance sous-régionale ».
« Au nom de la nouvelle renaissance, pour que chacun puisse apprendre de ses erreurs, se remettre en cause et savoir que c’est l’institution qui est la plus forte. Que cela soit perçu comme un renouveau. Ce n’est pas une faiblesse, mais une maturité professionnelle. Quand on est modèle africain (faisant allusion au prix de meilleur ministre de la Justice de l’Afrique de l’Ouest, qu’il a bénéficié d’une structure marocaine, ndlr), il faut être modèle de pardon ».
Il n’a pas manqué de citer nommément Abdoulaye Israël Kpogomou qui avait de fustiger devant le Conseil national de la transition (CNT), l’attitude du ministre. « Je lui pardonne. Je prends le cas de Diawara, je leur pardonne tous. Sur ce, je pardonne tout le monde », a déclaré Alphonse Charles Wright.
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