Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des droits de l’Homme, charles Wright a dans une déclaration, accordé son pardon aux magistrats suspendus pour des faits de corruption et annoncé la levée de leur suspension.

A travers un point de presse Le Collectif des avocats ont déploré le fait que le nom de Monsieur Mohamed DIAWARA ait été cité, parmi ces magistrats, alors que le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) à son audience du 15 décembre 2022, rendu la décision N° 008/2022 rejetant, en la forme, comme irrecevable, la saisine directe formulée à son encontre.

Par conséquent « Le Collectif condamne cette déclaration qui, en plus de souiller l’honneur et la considération de Monsieur Mohamed DIAWARA méprise l’autorité et la portée des décisions de la formation disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
Malgré l’intervention de cette décision prise en faveur de Monsieur Mohamed DIAWARA, ce dernier n’est toujours pas rétabli dans ses droits du fait de l’arrêté de suspension illégale et arbitraire pris contre lui, le 16 août 2022, par Monsieur Alphonse Charles WRIGHT.

Monsieur Mohamed DIAWARA rejette le pardon de Monsieur Alphonse Charles WRIGHT qui ne vaut pas mieux que la décision de la formation disciplinaire du Conseil Supérieur de la Magistrat (CSM) l’ayant débouté.
Monsieur Mohamed DIAWARA est un Magistrat exemplaire qui ne s’est jamais associé à une quelconque pratique contraire à l’honneur, à la dignité de sa profession ou à son serment de magistrat.

Monsieur Mohamed DIAWARA n’a besoin du pardon de personne pour être rétabli dans ses fonctions de Magistrat.
C’est plutôt Monsieur Alphonse Charles WRIGHT qui doit demander, publiquement, pardon à Monsieur Mohamed DIAWARA pour l’avoir illégalement suspendu et maintenu dans cette situation malgré l’intervention de la décision du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui le blanchit.
Monsieur Mohamed DIAWARA est d’ailleurs disposé à le pardonner pour l’intérêt supérieur de la Magistrature.

Par ailleurs, Monsieur Mohamed DIAWARA se réverse le droit d’agir en Justice contre toute personne, quel qu’elle soit, qui associerait son nom à une situation qui porterait atteinte à son honneur et à sa dignité » a mentionné le porte-parole des avocats

Kerfalla Touré