La Cour d’Appel de Conakry, statuant publiquement et après en avoir délibéré, a reconnu le journaliste-syndicaliste coupable des délits de provocation direct à un attroupement non-armé.
Pour la répression, la juge Madame Sylla Hadja Fatou Bangoura le condamne à 3 mois d’emprisonnement dont 1 mois 6 jours ferme et le reste assortis de sursis.
Ayant déjà séjourné pendant près de deux mois en prison, Sékou Jamal Pendessa a recouvré sa liberté. Il rejoint ainsi sa famille biologique et professionnelle.
Pour rappel, le secrétaire général du SPPG avait été condamné le 23 février dernier à 6 mois de prison dont 3 assortis de sursis par le tribunal de première instance de Dixinn.
Ses avocats avaient interjeté appel contre cette décision.
Après le verdict, les représentants des différentes centrales syndicales fortement mobilisés au tribunal, se sont dirigés à la Bourse du travail, pour certainement, prendre une décision par rapport à la suite de leur combat.