Une cinquantaine de journalistes du média privé et public ont été outillés contre les incitations à la violence et les discours de haine, et la désinformation, ce jeudi 31 octobre 2024.
C’est une initiative du ministère de la communication et de l’information en collaboration avec le Fonds d’Appui au développement des Médias(FADEM) et le Centre de formation en technique de l’information et de la Communication (CFPTIC), financé par l’ONU droit de l’homme en Guinée.
A l’entame , le directeur général du Centre de formation en Technique de l’Information et de la Communication CFPTIC, a rappélé que les médias jouent un rôle essentiel dans lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence.
« Pour nous au centre de formation, le crédo est simple. La professionnalisation des médias publics et privés passent nécessairement par la formation. Pour nous, la lutte contre les poursuites judiciaires, les délits de presse, les entraves, les ennuis passent nécessairement par la formation. Comme l’a dit l’autre : l’homme pêche parce qu’il ne sait pas et l’ignorance est la principale source du mal. C’est donc, entend de ce crédo que nous avons en rapport avec nos partenaires travaillé sur cette thématique importante et actuelle qui porte sur la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la violence. Parce que nous avons pensé et compris que justement cette lutte passe nécessairement par les médias que nous sommes » a explique le Directeur Général du CFPTIC, M.Abdoulaye Djibril Diallo
Pour sa part, le directeur Général du Fonds d’Appui au Développement des Médias, a fait savoir que nous traversons une période de transition où la paix, la stabilité, l’unité nationale et la cohésion sociale doivent être entretenues et préservées à tout prix par l’ensemble des Guinéens. » Les médias à travers le travail des journalistes jouent un rôle central et incontournable. Pour le FADEM, l’information est un bien public qui soutient la vitalité de toute démocratie; car le développement de la démocratie implique un développement des médias. Nous avons besoin aujourd’hui et pour le futur des médias libres, transparents qui jouent un rôle essentiel entre les fausses informations et les informations fiables » a indiqué le Directeur Général du FADEM, souleymane Bah.
» Vous comprendrez donc que le métier que vous exercez n’est pas seulement un emploi, c’est aussi une mission de service public. Informer, éduquer et sensibiliser l’opinion est une responsabilité immense qui doit se faire dans le respect des règles déontologiques. Ces règles que sont l’Impartialité, la vérification, l’intégrité, l’équité doivent toujours guider vos actions « , dit-il
« Nous sommes conscients que les périodes de transition telle que celle que nous traversons sont propices à des tensions sociales. Les propos haineux et incitatifs à la violence, s’ils ne sont pas maîtrisés peuvent entraîner des conséquences désastreuses pour notre cohésion sociale.Votre rôle dans la diffusion d’informations crédibles, fiables et non biaisées est plus que jamais crucial. Notre préoccupation aujourd’hui c’est de faire de la presse Guinéenne, une presse responsable, une presse d’excellence, une presse au service de la république, une presse professionnelle au service de la cohésion sociale, une presse qui dispose de toutes les compétences nécessaires pour l’implémentation des politiques publiques mais aussi du renforcement de la dynamique engagée dans notre pays par le CNRD sous la clairvoyance du Général Mamadi DOUMBOUYA », a conclu le numéro 1 du FADEM.
Le mnistre de l’Information et de la communication,Fanah Soumah, a affirmé que cette démarche de renforcement de capacités professionnelles de journalistes résulte de la volonté de son département de faire de la professionnalisation des journalistes et des techniciens la colonne vertébrale de sa vision pour ce département transversal.
« Comme vous le savez chers invités, l’unité nationale, la cohésion sociale, la paix civile, le développement socio-économique de notre pays constituent les préoccupations majeures de Son Excellence le Général de corps d’armée Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République, Chef de l’Etat », a précisé le ministre de l’Information et de la Communication ,Fanah soumah.
Pour mettre un terme à ses propos, le ministre a invité les médias Guinéens à s’investir en refusant de véhiculer ou de servir de relais aux discours de haine, à la stigmatisation et à l’exclusion.
Aimé Kokolo Ntumba, le réprésentant du Haut commissariat aux droits de l’homme en Guinée, a souligné que cet atelier est l’expression de la volonté commune entre les partenaires techniques et financiers et l’État guinéen dans le cadre de la promotion d’une information éthique et responsable qui contribue à renforcer les valeurs de tolérance et de respect mutuel dans la société.
« Le phénomène du discours de haine est une menace pour toutes les sociétés modernes, et il revêt un caractère d’urgence particulier en Guinée, où il peut exacerber les tensions sociales, ethniques et politiques. Les discours de haine alimentent les divisions, les discriminations, et, dans les cas les plus graves, peuvent conduire à des violences qui affectent la sécurité et la stabilité du pays. En Guinée, comme dans beaucoup d’autres pays, ces discours peuvent fragiliser le tissu social, compromettre les efforts de développement et miner les acquis démocratique.Nous savons que les discours de haine ne surgissent pas de nulle part. Ils se nourrissent des inégalités, des frustrations et des stéréotypes négatifs au sein des communautés. En tant que Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, notre mandat est de promouvoir le respect des droits humains pour tous, et cela inclut le droit de chacun de vivre dans un environnement exempt de discrimination, de violence, et de haine », expliqué le réprésentant du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Pour clore kerfala Touré au compte de l’association des éditeurs de la presse indépendante AGEPI l’un des participants a cette formation affirme ceci : » je remercie les formateurs, j’avoue c’est ma première fois de participer à une t-elle formation, je suis très édifié maintenant, comment lutter contre les discours de haine ,l’incitation à la violence par la voix de presse, et surtout comment faire la différence entre Mal informations, Mesinformations, et Désinformation. Les formateurs étaient au rendez-vous, je les félicite au fond de mon cœur. »
A t’il affirmé.
Kerfala Touré 626 41 92 88