C’est une information qui est sur les lèvres de tout le monde et qui fait couler actuellement beaucoup d’encres et de salives dans le pays. Une fille âgée de 15 ans, apprend-on d’être victime d’un viol suivi d’une grossesse, dont l’artiste Ans-T-Crazy serait le principal coupable.
Directrice Générale de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfant et des Mœurs (OPROGEM), Marie Gomez a essayé d’apporter des précisions, ce mardi 10 Janvier 2023, à ce crime crapuleux de la part de cet artiste du renommé national.
Parlant de cette affaire, Marie Gomez est revenue sur comment son service a eu vent de cette information, qui fait cas d’un présumé viol sur mineur dont l’auteur serait le concepteur du tube à succès » c’est sa tête »
« En ce qui concerne ce cas précis de viol, nous avons été saisis à l’anonymat et finalement nous avons pu avoir le contact de la maman biologique de la fille en question. Moi en personne, je l’ai appelée, nous avons échangé, je l’ai orientée vers la médecine légale pour ne pas que les preuves disparaissent. D’un côté, j’ai appris le viol vu son âge de minorité, 15 ans mais aussi j’ai appris un cas d’avortement et de placage d’un implant chez la fille pour pouvoir l’empêcher de contracter une grossesse. Donc, il y a ces différentes infractions qui sont alignées. J’ai appelé la maman, je l’ai rassurée, je lui ai dit après l’hôpital de venir dans nos services pour que nous puissions recueillir la déclaration de la fille. Elle m’a rassuré qu’elle viendra, mais jusqu’aujourd’hui je ne l’ai pas vu», a-t-elle fait savoir sur la radio Espace avant de poursuivre :
Avant de poursuivre: « La personne anonyme qui nous a contacté a dit qu’elle a échangé avec la maman de la victime. Elle est inquiète parce que sa fille a été victime d’un viol par un artiste du non de Ans-T-Crazy et que ce dernier a envoyé sa fille pour lui faire avorter dans une clinique. Et maintenant elle est inquiète parce que sa fille a promis de se suicider, que le jour où le problème sera sur la place publique qu’elle va se suicider », précise t-elle avant d’annoncer que la procédure sera engagée pour que justice soit rendue dans cette affaire.
«Je n’ai pas contacté la médecine légale mais Kadiatou Konaté du Club des jeunes filles leaders de Guinée. Je lui ai demandé d’aller voir la médecine légale pour avoir le duplicata du rapport médico-légal délivré par la médecine légale. Le code permet de se constituer en partie civile pour porter plainte en faveur d’une victime contre un présumé violeur », dit-elle.