Le fameux chèque brandit comme trophée et « preuve irréfutable » pour accabler un Directeur Général à abattre à tout prix et à tous les prix témoigne la témérité et sa fermeté jusqu’auboutiste à opérer des changements qui dérangent, dans un contexte pollué de pratiques malsaines et d’habitudes devenues une seconde nature.
Le cri d’orfraie entendu à la CNSS n’est ni plus, ni moins les conséquences des réformes salvatrices qui font mal d’un côté et des intérêts menacés, de l’autre. La CNSS n’est plus cette ferme des animaux ou la cour du Roi Pétaud.
Si les réformes silencieuses, courageuses et laborieuses redonnent, d’un côté, de la dignité aux retraités avec le sourire retrouvé de nos papys et mamies, de l’autre, elles font grincer des dents. L’argent du retraité n’est plus une rente supplémentaire pour des voraces sans règle ni morale. Il retourne aux ayants-droit conformément à l’esprit du Colonel Mamadi Doumbouya qui s’est engagé à réparer les injustices.
En gestionnaire impavide, le DG de la CNSS fait feu de tout bois pour conduire à bien la mission qui lui est assignée dans le contrat de performance qu’il a signé avec sa tutelle.
Les retraités sont heureux, aujourd’hui, de vivre une retraite élégante avec des pensions qui honorent la dignité. La mensualisation et la majoration des pensions est une règle et une réalité depuis la nomination de Bakary Sylla à la CNSS.
La formation et la qualification des personnels, un autre pari réussi. Alors que dans un passé récent, c’était un cercle des privilégiés qui en bénéficiait.
Vouloir remplacer Bakary Sylla au poste de DG est un droit et une ambition légitime. Mais salir sa réputation et écorner son image avec des cabales est immoral et malsain.
La tendancieuse prétention qu’on prête à celui dont les actions n’ont point besoin de publicité sous entend que la CNSS est un établissement de commerce qui fait des profits. Et pourtant, tout se sait, car chacun reçoit à la hauteur de sa contribution, loin d’une histoire de cagnotte ou de loto. Et toute dépense hasardeuse laissera un trou et un manque à gagner, difficile à couvrir.
Donc, les détracteurs doivent mieux se pourvoir. Cette fois-ci, ils ont tiré un pétard mouillé car l’argent du retraité c’est comme la tontine. Tu fais le retrait de ce que t’as déposé.
Mamadou Bailo Kanté