Senegalese opposition presidential candidate Bassirou Diomaye Faye addresses his first press conference after being declared winner of Senegal's presidential election, in Dakar, on March 25, 2024. Anti-establishment candidate Bassirou Diomaye Faye was set March 25 to become the youngest president in Senegal's history after his rival conceded the race, triggering a political earthquake in the West African nation. (Photo by JOHN WESSELS / AFP)

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, pourrait bientôt dissoudre l’Assemblée nationale, suite à l’approbation du Conseil constitutionnel. À partir du 12 septembre, le chef de l’État disposera de ce pouvoir, qui lui permettrait de mettre fin à une situation politique complexe.

Depuis son élection, M. Faye travaille avec une Assemblée nationale majoritairement hostile, dominée par les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le parti de l’ancien Président, Macky Sall. Selon Seneweb.com, cette configuration parlementaire défavorable complique la mise en œuvre des réformes souhaitées par le Président Faye, réduisant ainsi sa marge de manœuvre politique.

La dissolution de l’Assemblée nationale apparaît donc comme une option stratégique pour le Président, lui permettant de convoquer de nouvelles élections législatives.

Le 12 septembre 2024 marquera donc un tournant décisif pour l’avenir politique du Président Bassirou Diomaye Faye, qui devra peser les conséquences de chaque option disponible.