La facilitatrice du cadre de dialogue politique vient d’être mise en cause dans l’affaire du massacre du 28 septembre par son ancienne formation politique. La présidente du Parti PACT est accusée par l’Union des forces républicaines d’avoir nié l’existence des femmes violées lors massacre du 28 septembre 2009 au stade éponyme.

Le parti de Sidya Touré affirme que la décision de l’exclusion de Makalé Traoré de son bureau politique a été prise après les événements au stade lorsque celle-ci a constitué un groupe de femmes devant se rendre à Abuja pour apporter leur soutien au CNDD et nier l’existence des femmes violées et tuées au stade du 28 septembre.

Cette sortie de la cellule de communication du parti de Sidya Touré est une réponse à Bella Kamano, membre de la Convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue (CASPOD) qui, au cours d’une sortie médiatique, a affirmé que le président Sidya Touré était totalement opposé à la participation de Dame Makalé Traoré au gouvernement de consensus du Premier ministre Tidiane Souaré.

Dr Makalé dément à son tour les accusations de l’UFR en brandissant sa lettre de démission d’alors. “Je viens par la présente donner ma démission du parti Union des forces républicaines pour des raisons suivantes: ma confiance au président du parti a été fortement ébranlée par une série d’actes qu’il a posés ces dernières années et qui ont porté un énorme préjudice à ma réputation de militante loyale et à mon image de femme intègre. (…)”, lit-on dans une lettre datée du 30 avril 2010, dont une copie est parvenue à notre rédaction.