le procureur spécial de la CRIEF Aly Touré était devant les hommes de médias ce vendredi 15 mars 2022, pour leur expliquer le fonctionnement, les attributions de la cour de répressions des infractions économiques et financières (CRIEF). Sa compétence s’étant sur toute la Guinée.
Pour des infractions, le montant doit être égal ou supérieur à un milliard de franc guinéens.«Les soustractions et détournement commis par les agents publics; la corruption des agents publics nationaux, étrangers et internationaux: la corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics; la corruption dans le secteur privé; les infractions relatives à la direction, à l’administration et au contrôle des établissements publics administratifs et des entreprises publiques ou semi-publiques; les delis des fonctionnaires qui se sont ingérés dans les affaires ou activites incompatibles avec leur fonction ; les vols, extorsions, abus de confiance ou escroquerie, les infractions au contrôle des changes; le detournement des prêts consentis ou garantis par l’Etat; le blanchiment des capitaux et les infractions assimnilées; les infractions définies par l’Acte uniforme de l’OHADA relatif aux sociétés commerciales et au groupement d’intérêt économique; le trafic d’influence; l’abus de fonction l’enrichissement illicite; le délit d’initié; les infractions aux règlement sur les maisons de jeux », a expliqué Madame Joséphine.
La CRIEF est également dotée des attributions de la Haute Cour de Justice, notamment celles relatives aux crimes et délits économiques et financiers, conformément aux dispositions du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale, a-t-elle ajouté.
Poursuivant, Madame le substitut du procureur a fait savoir que la création de la CRIEF répond à un triple intérêts: Sanctionner les auteurs des délits économiques et financiers
Décourager les éventuels candidats à ces genres de pratique ; Soulager les victimes et moraliser la gestion de la chose publique.
Pour l’heure, ce sont les résultats d’audits réalisés sous Alpha Condé qui sont entrain d’être traités. Au total 114 dossiers sont examens sur la table de la CRIEF,8 personnes sont en détention à la maison centrale et 106 en libertés.
Aboubacar Soumah