Ousmane Gnelloy Diallo, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire, ce lundi 21 mars, devant la cour d’appel de Conakry. C’est un arrêt qui fait suite à une demande de mise en liberté introduit par ses avocats.
Poursuivi pour des faits « d’injures publiques et de menace de mort réitérée », à la requête de Kadiatou Biro Diallo, le militant de l’ex parti au pouvoir a été condamné devant la même cour à deux ans d’emprisonnement ferme.
Dans son arrêt, le juge audiencier Djeila Barry dit justifier la décision de la cour par le fait que l’état de santé du prévenu soit fragile et ne lui permettait pas de continuer à purger sa peine en détention.
Ousmane Gnelloy a toutefois été soumis à certaines restrictions. En effet, il lui est interdit d’héberger le réseau social Facebook pendant une durée de cinq ans, il lui a été également interdit de faire des communications numériques durant cinq ans.
Il faut préciser que le jeune Ousmane doit juridiquement continuer sa détention à la maison centrale de Conakry, en ce sens qu’il a été condamné en première instance à 15 mois de prison ferme pour des faits d’injures publiques et de diffamation au préjudice de la famille de l’opposant Cellou Dalein Diallo.
Ses avocats promettent ainsi d’engager une autre procédure, afin que leur client soit définitivement exempté de toute procédure judiciaire. Tout porte donc à croire qu’on s’engage vers une nouvelle bataille judiciaire.