Dialogue politique en Guinée : « Rien n’a été obtenu c’est faux » (FV)
À l’absence des Forces vives de Guinée, les leaders religieux ont obtenu du gouvernement de la transition, la levée du contrôle judiciaire contre des leaders politiques et l’accélération du jugement de l’affaire Oumar Sylla alias Foniké Mengué et cie. Ce geste pour le moment, n’amène pas les FVG à renoncer aux manifestations prévues les 10 et 11 mai prochain.
Pour prendre part au dialogue, les Forces vives avaient posées comme préalables : la levée du harcèlement judiciaire, fantaisiste contre les leaders politiques et acteurs de la société civile dont certains sont arbitrairement détenus sans jugement depuis de longs mois, la levée de l’interdiction des manifestations de rue, le respect de la charte de la transition et les engagements internationaux…
Durant les rencontres qui ont eu lieu entre le gouvernement et les FVG sous la méditation des leaders religieux, les acteurs sociopolitiques ont toujours exigé de la junte le respect de ces préalables, mais en vain. Elles appellent à manifester dans le Grand Conakry pour exiger la satisfaction de ces revendications.
Hier lundi 8 mai 2023, les leaders religieux ont annoncé avoir obtenu la levée des contrôles judiciaires et l’accélération de la procédure dans le dossier Fonikè Menguè et cie. Malheureusement, les forces vives ne croient à ces promesses et comptent aller jusqu’au bout dans leur appel à manifester.
«Rien n’a été obtenu c’est faux. Quand on dit que pour libérer les gens il faut des conditions personne n’acceptera cela. Nous sommes droits dans nos bottes, pas question de renoncer aux manifestations », nous avons confié une source bien introduite.