La Société des Eaux de Guinée (SEG) en collaboration avec le ministère de l’économie et des finances et le ministère de l’énergie de l’hydraulique et des hydrocarbures, a organisé ce mercredi, 10 mai, la première édition du Forum National de l’Eau et de l’Assainissement (FNEA). Un événement dédié à la mobilisation et à la sensibilisation de tous les acteurs concernés pour trouver des solutions durables et efficaces afin de pallier aux difficultés liées à l’accès à l’eau.

Cette activité a connu la présence du président du CNT, des membres du gouvernement, des représentants d’institutions républicaines et financières, des représentants des collectivités locales et des organisations de la société civile. La cérémonie a été présidée par le premier ministre Dr Bernard Goumou.

Dans son discours, le ministre de l’énergie, de l’hydraulique et des hydrocarbures a tout d’abord souligné l’objectif de cette première édition.

« L’objectif de ce forum est d’établir une validité de manière participative une feuille de route dans le secteur de l’eau et de l’assainissement ajouté sur les priorités nationales. À rappeler que la conclusion des études, on a estimé le besoin en financement pour les infrastructures du secteur d’eau Conakry et les villes de l’intérieur à environ deux milliards sept cent millions de dollars. L’État guinéen a décidé de prendre en charge 20% de sa part, la mobilisation des partenaires techniques et financiers, tout le financement de la feuille de route du secteur de l’eau et d’assainissement en vue d’améliorer les conditions de vie de la population guinéenne constitue la politique de développement prôné par les autorités du pays sous la clairvoyance du chef d’État », dit-il.

Par la même occasion, le premier ministre Dr Bernard Goumou a annoncé la décision des autorités de supporter les 20% des coûts globaux.

<< Qualifiée de château d’eau de l’Afrique de l’ouest en de l’abondance de ses ressources hydrauliques en eau et des sources des grands fleuves sous-régionaux, la République de Guinée peine à tirer pleinement profit de ce grand potentiel. Notre pays enregistre depuis toujours des déficits réguliers qu’il faut très rapidement oubliés. La faiblesse des investissements publics dans ce secteur amène la population à recourir à des forages privés de manière incontrôlée qui constituent aujourd’hui une véritable menace environnementale et géologique. Dès lors, il s’avère nécessaire de mettre en place des conditions requises pour la mobilisation et la valorisation des ressources en vue de répondre aux besoins fondamentaux de nos populations.

Le coup des investissements nécessaires pour le pays s’élève aujourd’hui à 2,7 milliards de dollars dans lequel le ministre du budget a confirmé la participation de l’État de 20% des coûts globaux, soit une valeur de 540 millions de dollars à travers le pays >>, a-t-il martelé.

Il faut rappeler que ce Forum National de l’Eau et de l’Assainissement s’étend du 10 au 12 mai à Conakry dans un réceptif hôtelier.

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