En marge du forum national de l’eau et de l’assainissement, le Directeur général du fonds de l’hydraulique Mouloukou Souleymane Magassouba était l’invité d’une radio de la place. Le but était de parler de la problématique liée à l’approvisionnement de l’eau potable dans le pays, la mission assignée à sa direction et l’enjeu du Forum.
A l’entame de son intervention, le patron du fonds de l’hydraulique a tout d’abord souligné que c’est une victoire pour parler de l’eau, avant de décliner la mission de la direction.
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‘Par rapport à cette direction, j’ai été le tout premier agent de ce fonds, avant de le mettre en place en 2010, nous avions fait toutes les démarches, j’ai eu la chance d’appartenir à cette équipe et Dieu faisant bien les choses, le choix du Président est tombé sur ma modeste personne. ce qui fait que je me retrouve dans un milieu que je connaisse parfaitement.Le fonds de l’hydraulique est un établissement public administratif EPA, nous mobilisons des recettes.Les 85% de ces recettes entre dans la politique de l’eau. Le fonds de l’hydraulique a pour mission de financer la politique de l’eau et tout son épanouissement et les 15% de recettes sont reversés au trésor public ». » a-t-il répondu à l’entame de l’émission.
Parlant du conflit de compétence qui peut exister entre le fonds et le SNAPE, Mr Magassouba dira que le SNAPE est un service technique .
». En temps normal si le SNAPE était doté de tous les équipements, le fonds de l’hydraulique finance ses activités, il s’occupe de la création et la gestion des points d’eau dans le pays surtout à l’intérieur du pays ».
A en croire, le Directeur général, depuis la création du fonds de l’hydraulique plus d’une vingtaine de points d’eau ont été réalisés à travers le pays. »Aujourd’hui, nous avons pu réaliser plus d’une vingtaine de ponts d’eau et si on prend par ratio le minimum par point d’eau, c’est 100 personnes qui sont desservies ».
Dans la même dynamique, la direction du fonds a participé à toutes les campagnes de reboisement initiées par le gouvernement.Elle veille également à la protection de têtes de sources
»Nous avons participé aux activités de reboisement notamment sur la berge de telemelé, kindia, Boké dans le cadre de la campagne de reboisement. Il faut comprendre que la ressource en eau doit être protégée, surtout la tête des sources. Les recettes que nous recouvrons, une partie est engagée pour la protection de têtes de sources, aussi la création de points d’eau et si possible la sensibilisation. C’est à dire tout ce qui entre dans la politique de l’eau. Si le fonds de l’hydraulique dispose de moyens, nous les mettons à la disposition de ceux qui en ont besoin que ça soit les ONG ou les particuliers.
De nos jours, plusieurs citoyens se tournent vers les forages pour s’approvisionner en eau potable.Cet état de fait a augmenté considérablement le nombre de forages, ce qui ne reste pas sans conséquences.
Pour parer à la prolifération des forages .Des mesures de découragement ont été prises par la direction.
« Nous avons pris des mesure c’est pourquoi le montant proposé pour la licence annuelle par camion s’élève à 250 millions pour forer un forage. Ce montant consiste à anéantir la prolifération des forages en Guinée. Elle joue négativement sur la nappe phréatique et détériore la qualité de l’eau. les eaux souterraines ne sont pas aussi forcément de très bonne qualité,elle peut-être affectée sur le plan sanitaire ou même la constitution chimique
la recherche en eau a toujours été bafouée, elle n’a jamais été considérée,pourtan suivant notre position naturelle, la Guinée devait se spécialiser dans la valorisation de l’eau par ce que nous disposons plus d’eau que les autres pays.Ce n’est pas vain mots qu’on dise que la Guinée est le château d’eau de l’Afrique de l’ouest. c’est bien vrai, nous avons 23 bassins dont 14 transfrontaliers. Rares, sont les pays qui disposent cette ressource »; a t-il
Pour terminer, cette interview, le Directeur général du fonds de l’hydraulique Mouloukou souleymane Magassouba dira que la direction a des perspectives à réaliser en cours terme.
»Il ya des projets en cours, nous sommes entrain de développer un concept d’un tuteur un point d’eau, ce point d’eau va desservir le tuteur et l’environant.
Nous avons aussi un projet dans le cadre environnementale parceque nous sommes forcément liés à çà ou nous finançons de projets de reboisement par endroits.chaque année. Nous participons aux campagnes de reboisement » a-t-il conclu
Aboubacar Soumah 628 95 41 99