« Trois ans, c’est trop, et plus tôt les militaires rendront le pouvoir aux civils, mieux ce sera », a affirmé à la presse internationale Abdel-Fatau Musah.
Le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, réaffirme donc la ligne tenue par le bloc ouest-africain depuis le coup d’État : à savoir que l’ordre constitutionnel soit restauré au Niger et que le président Mohamed Bazoum soit libéré et réinstallé au pouvoir.
Des propositions balayées par le général Abdourahamane Tiani dans son discours samedi. Sans même faire mention de sa rencontre avec une délégation de la Cédéao envoyée à Niamey, il a annoncé que la junte allait lancer un dialogue national en vue d’une transition démocratique, qui durera trois ans maximum. « Inacceptable », pour la Cédéao.
Si l’organisation ouest-africaine explore la voie diplomatique pour sortir de la crise, elle menace toujours d’intervenir militairement.
Le jour J est fixé depuis la fin de la semaine dernière, mais gardé secret pour le moment. Il faut bien que le plan d’intervention présenté par les chefs d’état-major soit validé par leurs dirigeants.))
Ce lundi, un membre de la Cédéao a indiqué que l’option militaire est incontournable pour « préserver » l’image de l’institution.
Avec RFI