La violence policière exercée contre le journalistes guinéens, lundi 16 octobre 2023 lors d’une marche pacifique, irrite la colère de la classe politique guinéenne. Après l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), l’ancien parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel appelle les Forces vives de Guinée à inscrire cette situation comme une priorité dans ses actions.

Déclaration

La Direction Nationale du Parti RPG AEC, a suivi avec une grande attention les actes de violence et d’harcèlement subis récemment par des journalistes dans l’exercice de leurs métiers qui se fondent sur des principes consacrés. A cet effet, la Direction Nationale du Parti considérant ces pratiques comme déphasées, affirme sa solidarité à la défense des droits des victimes. Dans ce cadre, elle invite toute la classe politique et les acteurs sociaux à une coalition des forces pour mettre un terme à ces actes portant des préjudices énormes aux acquis majeurs de notre démocratie.

Ainsi, elle réitère son attachement aux valeurs relatives aux libertés de la presse qu’elle considère comme cheville ouvrière de toute démocratie. C’est bien pourquoi, face à ces dérives qui sont devenues récurrentes, la Direction Nationale du Parti, demande aux Forces Vives de Guinée d’inscrire parmi ses priorités cette situation. Elle estime que cette recommandation est fondamentale dans ce contexte de transition chargée d’enjeux.

Au titre des devoirs de mémoires qui s’imposent, le Parti RPG AEC est fier des sommités de liberté atteintes par la presse lors de la gouvernance du PRAC à en juger par la multiplicité des chaînes de radio- télévision, de médias en ligne et d’émissions. Cette grande allure est aujourd’hui bloquée par plusieurs obstacles dont entre autres, des poursuites et arrestations.

Enfin, la Direction Nationale du Parti réaffirme une fois de plus, son soutien à la presse nationale pour l’aider à surmonter les obstacles et à sortir des menaces qui pésent sur elle aujourd’hui nonobstant son statut de premier partenaire des populations et gouvernants, des acteurs sociaux et politiques bref de tous.

Vive la liberté de la presse pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel!