Trump, qui avait forgé sa popularité politique en promettant la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique lors de son premier mandat présidentiel, a réaffirmé son engagement en matière d’immigration lors de son discours en Caroline du Sud. Il a déclaré que l’expulsion de migrants serait l’une de ses priorités dès son retour au pouvoir.
« Dès le premier jour, je mettrai fin à toutes les politiques d’ouverture des frontières de l’administration Biden et nous lancerons la plus grande opération d’expulsion nationale de l’histoire des États-Unis. Nous n’avons pas le choix », a-t-il affirmé devant ses partisans.
Les propos de Donald Trump reflètent une position ferme sur l’immigration, une question qui a profondément divisé l’opinion publique américaine au cours des dernières années. Son administration avait été vivement critiquée pour sa politique de séparation des familles de migrants à la frontière, une mesure qui avait suscité un tollé national et international.
La rhétorique anti-immigration de Trump a alimenté les débats sur la politique migratoire américaine et a été au cœur de sa campagne présidentielle en 2016. Sa promesse de construire un mur à la frontière sud des États-Unis a été l’un de ses slogans phares et a galvanisé une partie de sa base électorale. Certains analystes politiques estiment que cette rhétorique pourrait également mobiliser sa base en vue des prochaines élections présidentielles.
Il est à noter que la mise en œuvre d’une telle politique d’expulsion à grande échelle soulèverait de nombreuses questions logistiques et juridiques, notamment en ce qui concerne les droits des demandeurs d’asile et les obligations internationales des États-Unis en matière de traitement des réfugiés.