Les acteurs politiques guinéens n’arrêtent d’apporter leurs soutiens à la presse. Lors de son intervention ce samedi 10 février, à l’occasion de l’Assemblée générale de leur formation politique, le premier vice-président de l’UFDG a tenu une grosse promesse à la presse. Dr. Fodé Oussou Fofana a d’abord apporté le soutien de l’UFDG aux hommes de médias, avant de promettre que les journalistes auront toute la liberté d’expression qu’ils souhaitent, une fois Cellou Dalein Diallo au pouvoir.

‘’Je voudrais dire solennellement ici, que l’UFDG, au nom du président Cellou Dalein Diallo, apporte sa solidarité à la presse guinéenne. Je demande à tous les militants sans exception, ne vous attaquez jamais à un organe de presse, ne vous attaquez jamais à un journaliste. Nous sommes un Parti, nous avons été dès fois critiqués à tort par certains organes de presse, mais nous l’avons accepté. Parce que demain, le président Cellou sera élu président de la Guinée et ça va être la liberté de la presse. Je ne veux jamais voir un militant dire c’est bien fait pour eux, ils ont fait ceci, ils ont fait cela, sortez de ça. Ce qui nous lie en tant que politiques avec la presse, est plus fort que ce qui nous divise. La presse est le quatrième pouvoir.

Je m’engage solennellement, quand le président Cellou sera élu, la presse va être libre, la subvention va être donnée. Vous serez libre de critiquer qui vous voulez’’, a-t-il rassuré.

Le premier vice-président chargé des affaires sociales et juridique s’est aussi adressé à des ministres qui s’attaquent aux journalistes quand ils sont critiqués. Il suggère à ces derniers d’animer un point de presse pour se défendre, au lieu de s’en prendre aux hommes de médias.

‘’Quand un ministre est critiqué, tu n’es pas d’accord, tu appelles une conférence de presse, tu te défends. Quand on dit à un directeur qu’il a acheté une maison aux États-Unis, s’il n’est pas d’accord, il appelle un point de presse, il s’explique. Pourquoi on va nous empêcher d’être informés ? Si on bloque la presse pendant 10 ans, le jour où on va libérer, elle va reprendre les mêmes choses. Donc, mieux vaut de le faire maintenant, que d’attendre. Ils n’ont pas d’amis, ils n’avaient pas d’alliés, eux ils font leur travail’’, a déclaré Dr. Fodé Oussou Fofana.

Source Lerevelateur224