L’Union des forces démocratiques de Guinée UFDG prévoit de tenir son congrès le mois de décembre prochain. Ce pendant le ministre des transports Ousmane Gaoual Diallo, membre exclu du parti de l’UFDG menace la tenue de ce congrès ‘’le congrès de l’UFDG ne fera pas sans moi’’ dit ’il. Des propos qualifiés par le fédéral de Matam 2 Youssouf Camara ‘’d’un non évènement’’.
Malgré que la justice ait tranché en faveur d’Ousmane Gaoual Diallo, le fédéral de Matam 2 est imperturbable. Pour lui, Ousmane Gaoual est loin d’être une menace pour le parti. ‘’Il est exclu du parti point barre’’ a martelé Mr Camara
La charte de la transition dit-il, est claire ‘’aucun membre du gouvernement et du CNRD ne prendra part aux élections en 2024.
Donc, si vous voyez quelqu’un qui sort de ce principe, qui se met à parler de la politique. De surcroit un ministre de la transition qui a géré des départements où il a eu des bilans catastrophiques : au ministère de l’habitat il n’a gâté que des maisons, il y a pas eu de logements sociaux, au ministère des postes et télécommunications, il a coupé l’internet, gazeux la presse; fermé les radios, au ministère des transports, la problématique des transports dans notre pays est toujours d’actualité. Quand vous venez dans un département technique il faut laisser des traces, faire du bilan et d’arrêter la politique.
Un ministre de la République ne doit pas se réclamer d’un parti politique ; il est en mission régalien de l’Etat et du peuple de Guinée. Mai un ministre qui se focalise que sur des débats politiques qui n’a pas de bilan, vaut mieux le libérer du gouvernement pour qu’il puisse aller faire la politique dans un parti’’ ; a déclaré l’honorable Youssouf Camara
Il a ensuite ajouté qu’Ousmane Gaoual Diallo n’est pas le seul politique dans le gouvernement du CNRD. Il y avait bill de Sam de l’UFR, François Bruno du PEDN qui est à la fonction Publique, ceux-ci ont gardé un calme olympien. Ils pensent plutôt servir la république dans l’honnêteté que de se mettre à militer au sein d’un les partis politiques.
Aboubacar Soumah