Son fils arrêté, Idrissa Kané, directeur général de la Poste du Niger, est mêlé à une affaire de détournement présumé de fonds publics, traitée par la Haute autorité de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Halcia).
Il n’était pas établi dans un premier temps si son arrestation était liée à ce dossier ou à l’attitude de défiance de sa mère à l’égard des militaires ayant renversé le président Mohamed Bazoum il y a deux semaines. Jeudi soir, le régime militaire à Niamey avait annoncé mettre « fin » aux fonctions d’ambassadeurs du Niger en France, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Togo.
Dès le lendemain, Mme Kané déclarait à l’AFP être « toujours l’ambassadrice du président légitime Bazoum Mohamed ». La notification des putschistes « de mettre fin à (mes) fonctions, je la considère comme nulle et non avenue, elle a été prise par un pouvoir illégitime, je suis l’ambassadrice du Niger en France », avait dit la diplomate, en poste à Paris depuis juillet 2022.
Plusieurs ministres et dignitaires du régime de Mohammed Bazoum ont été arrêtés après le coup d’Etat du 26 juillet.
Avec AFP