L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas que l’on s’apitoye sur son sort. Seule la lutte libère. » Cette assertion de l’ancien président burkinabé, Thomas Sankaran a-t-elle été comprise par les hommes de la plume et du micro-onde du paysage médiatique guinéen. Tout porte à croire qu’ils veulent jalousement préserver la liberté d’expression.
L’opinion a en tout cas constaté ces derniers temps au sein des professionnels du métier du journalisme dans son ensemble: publique et privée. Si la fronde de nos confrères des médias d’État à surpris plus d’un, contre la ministre de l’Information et de la communication, Aminata Kaba à cause de ses agissements dans les médiums d’Etat. Jusqu’à suspendre le directeur général de la Radiodiffusion télévisions guinéenne et le rédacteur en chef de la même boîte. Une suspension qui a été finalement levée ce lundi 22 mai 2023, par la commission de discipline du département du Travail et de la fonction publique. Il faut dire qu’en dépit de la satisfaction du premier point revendicatif, la section syndical de la RTG ne baissent pas les bras. Selon elle des négociations doivent se poursuivre entre le ministère de tutelle et la section syndical de la RTG Koloma et Boulbinet, afin que souligne-t-elle les autres points puissent être satisfaits.
La presse indépendante elle, ce sont également certaines restrictions subies ces derniers temps qui l’ont amené à sortir du bois, notamment celles liées aux canaux d’informations web, au démantèlement des émetteurs de deux radios, mais aussi le brouillage de stations de la place.
Pour ce faire, des professionnels de la presse indépendante a entrepris plusieurs actions et déclaré le ministre des Télécommunications et de l’économie numérique, Ousmane Gaoual Diallo comme « ennemi de la presse. »
Visiblement les hostilités entre les compagnons d’armes et ceux des plumes et micros sont engagées. La bataille durera, mais un des protagonistes finira par lâcher du lest. Pour eux, le bras de fer engagé serait en défaveur du gouvernement de la transition vu que les lieutenants du colonel Mamadi Doumbouya s’emploient à séduire la communauté internationale, mais qu’en ouvrant plusieurs fronts à interne, la tâche devient difficile.
Source Billetdujour.com