Le Gouvernement Guinéen et la SEG en collaboration avec la Banque mondiale, ont lancé ce mercredi,10 mai 2023, la première édition du Forum national de l’eau et l’assainissement.Ce forum qui se tiendra sur trois jours : les 10 , 11 et 12 mai à Conakry, dans un réceptif hôtelier de la place, a connu la presence du premier ministre chef du Gouvernement Dr Bernard Goumou, du ministre de l’énergie, de l’hydraulique et des hydrocarbures,du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M.Mory Condé, du Directeur Général de la SEG, des acteurs de la société Civile, des représentants de la Banque mondiale , des représentants ambassades et corps consulaires accrédités en Guinée, les représentants des partenaires techniques et financiers.
A la clôture des travaux du forum, le Directeur général de la SEG lu le rapport synthèse issue du forum, avant de se confier aux hommes de médias.
« Donner de l’eau à la population reste fondamentale pour la SEG. Il faut saluer les partenaires techniques et financiers pour leur investissement à ce secteur. Donner de l’eau à la population reste aujourd’hui fondamentale. C’est pourquoi, la société des Eaux de Guinée (SEG) s’est mise dans cette logique. Aujourd’hui, il faudrait qu’aussi les clients payent les factures. C’est ce qui va nous permettre de produire plus de quantité d’eau.
Quand nous sommes venus de la direction de la (SEG), il y avait de stratégie qui se repose sur (5) axes stratégiques qui sont entre autres: réduire les pertes physiques et commerciales; développer les ventes ; innover techniquement, commercialement et socialement; gérer les risques ; améliorer la satisfaction et l’expérience client ».
Nous ne vendons pas l’eau, c’est le service qu’on vend. Donc, il faudrait que les gens chassent qu’aujourd’hui, nous traversons une crise, mais cela ne veut pas dire que la SEG ne travaille pas pour résoudre cette crise en vue de permettre aux paisibles populations d’avoir de l’eau. L’eau que la SEG produit aujourd’hui c’est de pur qualité ».
Malgré les efforts menés par la direction de la société des eaux de Guinée pour protéger les installations de l’entreprise, il ya toujours des pertes d’eau par endroits.
Ce pendant, le premier responsable rassure que le travail est entrain d’être mener pour résoudre ce problème. « Les responsabilités sont partagés au niveau de la SEG, mais aussi des services étatiques qui ne prennent pas leur responsabilité. Aujourd’hui, il faut comprendre que il y’a plus de 30 milles clients qui sont impactés. Donc, la SEG est entraîne de travailler pour résoudre ce problème », a t- il rassuré.
Parlant de la prolifération des forages en Guinée qui ne reste pas sans conséquences, M. Aboubacar Camara répond :
« On ne peut pas interdire les populations de ne pas consommer l’eau de forage. Mais ce qui est aussi dramatique à côté, c’est que les forages constituent une force impuissante de sécurité. Les gens pensent que c’est conforme à l’eau potable, alors que rares sont ces entreprises qui délivrent des certificats de contrôle de qualité physique et chimique et bacterique de l’eau. Aujourd’hui, le rapprochement entre des forces sceptiques des différents cours et les forages en amont constitue un danger. Donc, pratiquement il y’a une suggestion d’insécurité sanitaire de l’eau un peut partout dans le pays. Donc, le gouvernement a pris conscience et les partenaires sont mobilisés, c’est pourquoi, nous pensons qu’après ce forum la solution sera trouvée pour finir avec ça ».
L’initiateur de ce Forum, le ministre de l’Energie, de l’hydraulique et des Hydrocarbures se dit très réconforter pour la tenue de ces trois jours de forum.
« La République de Guinée est connue comme le château d’eau de l’Afrique de l’ouest en raison de l’abondance de ces ressources en eau, dont trois fleuves principaux (le Niger, le Sénégal et la Gambie) et un réseau interne de 1165 rivières. Cependant la Guinée n’a pas été en mesure de tirer pleinement partie de sa dotation naturelle en raison de la faible mobilisation et de la valorisation de ses ressources, d’une faible protection pour satisfaire les besoins socio-économique et environnementaux et sous-investissement dans les infrastructures d’eaux, de la capacité opérationnelle limitée des fournisseurs de services, de service d’eau et du faible recouvrement des coûts des services d’eau.
De même, l’assainissement n’est pas bien développé. Le seul réseau d’égouts se trouve dans la capitale, Conakry et s’il existe quelques stations de traitement des eaux usées et des stations de pompage, elles ne sont pas pleinement opérationnelles. Les déchets solides ne sont pas correctement gérés. Les faibles taux d’assainissement et la faiblesse des services d’assainissement sur le site aggravent ces problèmes », a fait savoir.
Mariam Soumah