Jour après jour les prédicateurs islamiques, les Oulémas et les Imams en se référant aux enseignements tirés des Livres Saints, aux hadiths rapportés ou à la loi islamique enseignent aux musulmans de ne pas prendre part aux fêtes chrétiennes ou les fêtes non musulmanes notamment: le réveillon ou le nouvel an.
Mercredi 27 décembre, notre rédaction a donné la parole à Mohamed Hafiziou Sow, chroniqueur islamique pour parler de la fête du 31 décembre et du 1er janvier et leurs pratiques célébrées chaque année depuis des milliers d’années à travers le monde.
Dans un entretien en langue nationale Pular, M. Mohamed Hafiziou Sow a, après de vives prières sur le Tout-Puissant Allah et son Messager (PSL) répondu à la question de savoir est-ce qu’un musulman doit fêter le 31 décembre et le 1er janvier ?
« Le premier des Messagers, celui qui a été choisi par Allah comme référence pour tout le monde en termes de religion, de civilisation et de toutes choses, et qui, Allah nous a recommandé de le suivre (…). À travers cet entretien, nous aidons les gens pour qu’ils comprennent la loi islamique avant qu’il ne soit trop tard. Selon les prescriptions de la loi islamique, en ce qui concerne la participation d’un musulman aux fêtes des non musulmans, les oulémas de l’islam sont unanimement que c’est du haram et dans le Coran il y a des guides et des preuves qui témoignent », dit-il.
Pour donner plus de détails sur ces fêtes, l’islamologue rappelle que l’une des preuves dans le Coran c’est quoi ? C’est la sourate 25 du Coran, Al-Fourquan (le discernement) où Allah parlait de ses créateurs en ces termes: « Il a parlé des gens qui ne témoignent pas le mensonge et qui ne s’associent pas aux mensonges »
Et beaucoup de Karamokos dit-il, dont Imam Dahakim, ont fait savoir que ce qu’Il a voulu faire comprendre dans ce verset. « Allah a évoqué dans ce versert des gens qui s’associent aux différentes fêtes célébrées par les polythéistes. Donc ce verset coranique a montré que les fêtes des polythéistes sont interdites. Et parmi eux certains suivent Ouzaïrou et d’autres ISSA. Et il y a beaucoup de textes ou de hadiths qui conseillent aux musulmans de ne pas prendre part aux fêtes des chrétiens et des juifs. Et dans la sourate 109 du Coran (Al-kafiroun) vers la fin de cette sourate, il est mentionné: « À vous votre religion, et à moi ma religion ». Nous n’allons pas dire qu’ils ne vont pas le faire, nous ne rentrons pas dans ça mais nous nous parlons d’un musulman qui s’associe à eux pour fêter parce que eux ils ne vont pas nous suivre dans nos différentes fêtes.
À la question de savoir que ce qu’un musulman qui par ignorance a pris part aux célébrations des fêtes de fin d’année ou qui savait déjà que c’est interdit doit faire pour se repantir ? Notre interlocuteur de répondre: « Le prophète (PSL) a dit: celui qui regrette son acte et demande la clémence au Dieu Tout Puissant, il va accepter sa repentance. Mais il y a des conditions et la première c’est de ne pas se retourner sur ces anciennes pratiques et de se dire qu’il ne va jamais refaire cela et il se bat pour ne pas revenir sur ces mauvaises pratiques. Mais si toutefois il ne respecte pas les conditions de repentance comme nous enseigne la loi islamique, son pardon n’est pas acceptable. Que Dieu nous pardonne », explique cet homme de Dieu.
Que ce qu’un musulman doit faire ou quelle position doit-il adopter sur un souhait de bonne fête à l’occasion de la fête de fin d’année ?
« Le musulman doit s’abstenir de faire tout ce qui symbolise leur fête. Si vous jetez un regard sur un passé un peu lointain ces fêtes passaient inaperçues et ce qu’on savait c’est la fête de Ramadan et la fête de la Tabaski, disons encore la nuit du destin, le jour du vendredi (Djuma) voici quelques jours de réjouissance que nous savions. Mais nous ne savions de ces genres de fêtes (24, 31, 1er). Donc ces fêtes doivent passer inaperçues chez le musulman. Il doit rester à l’écart des cadeaux de fleurs pendant ces différentes fêtes et des souhaits de bonne et heureuse année et des félicitations. Mais si quelqu’un lui souhaite ces vœux c’est de répondre avec les mêmes propos sans faire des répliques. Le Prophète dit que si un polythéiste salue un musulman, il répond de la même manière et avec les mêmes propos mais s’il n’y aura pas des problèmes surtout dans le cadre du service, le mieux c’est de rester calme sans rien dire ».
Source medi6