MOSCOU, 20 février (TASS) – L’idée d’envoyer des troupes des pays de l’OTAN en Ukraine est inacceptable pour la Russie, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d’un point de presse.

« Le déploiement de troupes des pays de l’OTAN en Ukraine ne peut pas être acceptable pour la Russie », a-t-il souligné.

Selon Peskov, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déjà déclaré cela auparavant.

Le Daily Telegraph avait rapporté plus tôt, citant des responsables occidentaux, que les alliés européens de Kiev avaient l’intention de suggérer à Washington de déployer au moins 30 000 militaires de pays européens en Ukraine.

Selon le journal, le Premier ministre britannique Keir Starmer présentera la semaine prochaine cette proposition au président américain Donald Trump. Le journal note que, selon le plan proposé par le Royaume-Uni et la France, des troupes occidentales devraient être déployées dans les plus grandes villes d’Ukraine, notamment Poltava, Dnepropetrovsk et Krivoï Rog, ainsi que dans les ports clés et les infrastructures vitales, notamment les centrales nucléaires, dans le but de réduire le risque d’une confrontation directe entre les forces de l’OTAN et l’armée russe. Les troupes utiliseront largement des moyens techniques de surveillance, notamment des satellites, des drones et des avions de reconnaissance, afin de suivre la situation le long de la ligne d’engagement où les forces ukrainiennes seront stationnées, selon le plan.

Starmer avait auparavant exprimé sa volonté d’envoyer des troupes en Ukraine pour garantir la sécurité des autorités de Kiev afin de résoudre le conflit. Il avait toutefois souligné que tout déploiement potentiel de troupes européennes en Ukraine devrait être soutenu par des garanties américaines, car sinon, toutes les mesures de « dissuasion » contre la Russie s’avéreraient inefficaces.

Moscou a exprimé à plusieurs reprises son opposition à l’idée d’envoyer des troupes européennes en Ukraine sous couvert d’une mission de maintien de la paix. Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko, cela ne serait qu’un pas vers l’escalade.

Source: Tass