À l’occasion d’un point de presse animé, ce mardi 2 janvier 2024, le syndicat national des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) par la voie de son secrétaire générale à fait une rétrospective de la situation de la liberté de la presse en Guinée sous la gouvernance du CNRD.
Rappelant les nombreuses violations des libertés de presse au cours de l’année 2023 notamment le brouillage et la fermeture de certains médias puis la restriction des réseaux sociaux qui est d’actualité depuis 40 jours maintenant, le secrétaire général du SPPG qualifie la gouvernance du CNRD de record continental en terme de violation des libertés de presse.
« Il faut rappeler qu’au cours de l’année 2023 les médias ont connu plusieurs fréquences des brouillages des ondes. On n’est pas allé jusqu’à démonter les émetteurs de certaines radio et pire celà fait maintenant 40 jours que les réseaux sociaux sont inaccessibles sans VPN en République de Guinée. Nous avons réussi le triste record continental battu par la junte le 16 octobre dernier. C’est la première fois qu’on assiste dans un pays africains à l’arrestation de plus de 10 journalistes. C’est du jamais vu dans l’histoire des dictatures africaines et malheureusement ça colle à la peau du CNRD qui est en train d’assombrir le tableau de sa gouvernance. C’est pourquoi nous avions pensé que le Colonel Doumbouya allait mettre son adresse à la nation à profit pour présenter des excuses d’État à l’endroit de la presse pour tout et aussi prendre l’engagement de libérer tous les médias et les réseaux sociaux. On pensait également, qu’il allait présenter à l’ensemble des guinéens dont le droit à l’information est bafoué alors que c’est une obligation pour l’État de garantir le droit à l’information à tout le monde au regard de la charte de la transition mais également la loi sur le droit d’accès à l’information qui est en vigueur en République de Guinée et sans compter que les réseaux sociaux sont un droit à l’expression parce-que les guinéens s’expriment beaucoup à travers ces réseaux sociaux » a laissé entendre Sékou Jamal Pendessa.